Je suis un réfugié

Je suis un réfugié

Je suis un réfugié, je vais remonter jusqu’en 1492 car je vais parler de l’origine de mon nom.

Les premiers noms de famille datent de cette époque, auparavant les personnes s ‘appelaient par leur prénom, fils de…. Comme nous le faisons encore aujourd’hui dans nos synagogue.

Coté paternel

Donc je m’appelle  Marc Elie Gozlan

Gozlan est un dérivé d’un nom espagnol “Gozal” qui a la même racine que Gonzales ou Goncalvez.

Ma famille a du être chassé d’Espagne par l’Inquisition, mené par un Juif converti (les pires) Tomas de Torquemada.

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La première destination  a du être le Maroc ou l’on trouve beaucoup de Gozlan

En traversant le Détroit, le nom Gozal ‘Rozal” s’est orientalisé en Gozlan “Rozlane”

Avec bien sur ses variantes orthographiques comme Ghozlan, gozland, ghozland et même Rezlane.

Certains ont continués leur route vers l’Algérie ou j’ai retrouvé les trace de mon arrière grand père Gozlan Chalom, qui a été demandé par le Bey de Tunis, Sadok Bey, Mohammed el-Sadik Bey, de la dynastie des Husseinites. Pour frapper les pièces de monnaie de l’époque. Car Chalom Gozlan était un célèbre bijoutier à Ein Beida, près de Constantine.

Il y eu ensuite 4 générations de fils unique. Si vos origine remontent à Ein Beida ou à Constantine et que votre nom est Gozlan appelez moi car on doit être de la même famille.

Son fils Elie Gozlan, mon grand-père. Sioniste avant l’heure, était un utopiste peu considéré par ses proches car il disait “Vous verrez un jour Israel existera.”

Mon père Chalom Gozlan a fait son Alyah en 1980

Moi même j’ai fait mon Alyah en 2014 suivi par ma fille Émilie Gozlan en 2015

Coté maternel

Ma mère, née Nina Arous, est d’origine Grana, c’est à dire une famille juive qui venait de Livourne en Italie.

Ma grand-mère Emilie avait fait son Alyah en 1955 et ma mère Nina a fait son Alyah avec mon père en 1980.

Ces juifs qu’on appelait Gorni, c’est à dire de Legorn ( de Livourne) .Ces Juifs Livournais qui avait été chassé du Portugal. La communauté grana s’était agrandie en 1667 par les juifs d’Oran, sous domination espagnole, qui avaient été expulsés et qui s’étaient réfugié à Livourne en Toscane.

Les juifs d’Espagne et du Portugal sont arrivés les premiers, libres a l’époque du roi Salomon. Mais deux autres vagues, sont arrivés de Palestine après la destruction du premier temple en -586, suivi d’une autre vague d’esclaves romains en 70.

Aujourd’hui

Ma femme aujourd’hui, réfugié russe, descend d’un père juif arménien réfugie du génocide turc, et d’une mère d’origine polonaise, réfugiée du génocide allemand. Eux-même réfugiés de Palestine.

Conclusion

Coté paternel comme coté maternel, nous sommes des réfugiés palestiniens

Je demande à l’UNRWA de me dédommager et de recevoir 65 années d’arriérés que je leur laisse la qualité de chiffrer

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