Israel de la mer au Jourdain

Israel de la mer au Jourdain, c’était la volonté première des Anglais.

Le 2 décembre 1917, Lord Robert Cecil déclara dans un discours au parlement.

Notre désir est que les pays arabes soient aux arabes, l’Arménie aux arméniens et la Judée aux Juifs

Herbert Samuel, haut-commissaire en Palestine, déclara le 2 novembre 1919 pendant la conférence de la paix

Encourageons l’immigration juive et la colonisation juive du territoire, le développement culturel juif et une autonomie aussi large que possible du pays afin que dans un délai minimum, ce dernier puisse devenir un dominion entièrement autonome sous le contrôle de la majorité juive qui y sera installée

Le général Smuts, membre du cabinet impérial de la guerre, le 3 novembre 1919 prédit un courant croissant d’immigration juive en Palestine et dans les générations à venir un grand état juif.

Winston Churchill envisageait sur les bords du Jourdain un État Juif, placé sous la protection de la couronne britannique.

La délégation américaine pendant cette conférence de la Paix

C’est la politique de la société des Nations de reconnaitre la Palestine en tant Qu’État Juif, dès qu’elle sera en fait un État Juif. Il est juste que la Palestine devienne un État Juif, si les Juifs, quand ils en auront la possibilité, en établissent un. C’était le berceau et le foyer de leur race, dont on connait les contributions spirituelles à l’humanité. C’est le seul pays où ils peuvent espérer s’établir chez eux. Ils sont là dans une situation unique parmi les grands peuples.

La Déclaration Balfour

On voit comment la Déclaration Balfour préfigure , 30 ans avant sa création, la résolution des Nations Unis sur la création d’un état Juif en Palestine.

Après la guerre, la Déclaration Balfour et le Mandat sur la Palestine faisait partie d’un vaste système d’accords internationaux qui organisaient par ailleurs le partage de l’Empire Austro-hongrois, l’attribution de l’Alsace et la Lorraine à la France. Ils faisaient partie d’un ensemble cohérent de la situation d’après-guerre.

Ainsi, nier que Jérusalem est Juive équivaut à nier que Strasbourg est français