Aid el Kebir ou le sacrifice du fils d’Abraham
Cette fète commémore le sacrifice de son fils, que D.ieu avait demandé a Abraham
les versets 102 à 107 de la sourate (XXXVII)
102 : Lorsqu’il fut en âge d’accompagner son père, celui-dit : « Ô mon fils ! Je me suis vu moi-même en songe, et je t’immolais ; qu’en penses-tu ? »
Il dit : Ô mon père ! Fais ce qui t’est ordonné. Tu me trouveras patient, si Dieu le veut ! »
Pour le peuple sémite, Juifs et Arabes, le point commun est Abraham, ancêtre des 2 populations.
La différence commence par le fait que les arabes considèrent que Abraham voulait sacrifier son fils Ismaël et que les juifs suivent les paroles de la Thora qui nomme Isaac comme le fils qu’il devait immoler. Par contre dans le Coran le nom du fils d’Abraham n’est pas nommé.
Dieu dit : « Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac, va au pays de Moriah, et là tu l’offriras en holocauste sur la montagne que je t’indiquerai. »
Pour les musulmans c’est à Minâ, juste à la sortie de La Mecque, que le sacrifice d’Abraham a eu lieu. Les piliers de Minâ, lapidés pendant le pèlerinage, symbolisent les tentatives du diable, répétées trois fois, de pousser Abraham à ne pas s’acquitter du sacrifice promis.
Autre point de divergence c’est le lieu du sacrifice. Il y a 1500 km de déserts arides entre les 2 points. Relier ces 2 points, aller et retour représente 3000 km, a pieds semble pratiquement impossible, comme avoir un enfant à 90 ans. Mais l’époque était différente.
Aid el Kebir
Aid el Kebir est la fête du sacrifice et c’est aussi le point culminant du pèlerinage à la Mecque. Pour ceux qui n’accomplissent pas le pèlerinage, cette fête est marquée par une prière suivie par le sacrifice d’un animal ; pour ceux qui se trouvent à La Mecque, le sacrifice constitue le rite final du pèlerinage.
Autre point commun, c’est que le sacrifice du fils s’est transformé en sacrifice d’un Bélier.
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